Last Updated on 3 novembre 2021 by admin
Les toiles d’araignées et citrouilles ont envahi les vitrines des magasins de France à l’occasion de la fête d’Halloween, et
quelle est la signification de ce mot venu d’irlande ?
Quelle est l’histoire d’Halloween ?
L’origine et l’histoire d’Halloween commence dans les années 610, la Toussaint était célébrée le 13 mai. C’est au VIIIe siècle que le pape Grégoire III déplace la date de cette fête le 1er novembre en dédiant, en l’honneur de tous les saints, une chapelle de Saint-Pierre de Rome.
C’est quoi la fête d’Halloween ?
Halloween, ça vient de l’ancien anglais « All Hallow Even », qui veut dire « la veille de tous les saints ». Car le 31 octobre, c’est la veille de la Toussaint, une fête chrétienne pendant laquelle on célèbre tous les saints, suivie d’une journée de prières pour les morts, le 2 novembre.
Quand Halloween a été créé ?
La tradition d’Halloween est née au XIX e siècle en Écosse et en Irlande. Aux États-Unis et dans les pays du Commonwealth, le trick-or-treating est une tradition depuis les années 1930.
Comment Halloween est arrivé en France ?
Ce n’est qu’à la fin des années 1990 qu’Halloween est arrivé en France. Le réel boum a eu lieu lorsque France Télécom a commercialisé un téléphone mobile de couleur orange appelé Olaween a coup de grande campagne publicitaire et de distribution de quelques 8000 citrouilles sur le parvis du Trocadéro à Paris.
Halloween est au départ une fête celtique d’origine irlandaise. Le Nouvel An Celtique ! Il y a environ 2500 ans, le calendrier Celte ne se terminait pas le 31 décembre, mais le 31 octobre. Est la dernière nuit de l’année, la nuit du dieu de la mort (Samain ou Samhain).
En octobre, les nuits se rallongent et la légende raconte que les fantômes en profitaient pour rendre visite aux vivants. Alors pour éviter que les fantômes ne viennent les hanter, les celtes avaient quelques rituels dont celui de s’habiller avec des costumes terrifiants pour faire peur aux fantômes et de se réunir pour faire la fête le soir du 31 octobre. Ce sont les irlandais qui ont apporté avec eux la tradition d’Halloween aux Etats-Unis !
Celui-ci explique qu’elle était “célébrée 3 jours avant le 31 octobre et 3 jours après, du 29 octobre au 4 novembre d’après notre calendrier grégorien”, le 2e jour étant dédié à la mémoire des défunts.
Les feux dans les maisons familiales devaient rester allumés pendant la récolte. Une fois terminée, les paysans accompagnaient les druides pour allumer des feux de joie. Les Celtes croyaient que la barrière entre les mondes physique et spirituel pouvait être franchie pendant cette période. Selon certaines théories, ils se déguisaient alors pour effrayer des êtres pouvant passer librement de l’au-delà au royaume humain.
Avec l’arrivée du christianisme, les catholiques décidèrent à partir du IXème siècle de fêter la Toussaint (“tous les saints”), le 1er novembre. Et si on regarde de plus près le mot anglais Halloween, c’est une sorte de raccourci de l’expression “All Hallows Eve”, qui signifie “le soir de tous les saints”, c’est-à-dire la veille de la Toussaint, le 31 octobre !
Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Elle est célébrée le 1er novembre par les catholiques. Son origine est très ancienne : elle remonte au IIe siècle, quand les adeptes du christianisme ont commencé à honorer ceux qui étaient morts en martyrs. Mais la date du 1er novembre n’a été choisie que bien après, sous le pape Grégoire III (731-741). Le pontife élève une chapelle à Rome en l’honneur des saints et ordonne qu’ils soient fêtés le 1er novembre. Pourquoi a-t-il choisi ce jour ? Personne ne le sait. En tous cas, son vœu a été exaucé. En France, le roi Louis le Pieux, fils de Charlemagne, impose de fêter les saints par décret, en 833 par un décret. Depuis, le 1er novembre est un jour férié. On ne travaille pas et les écoliers ne vont pas à l’école !
Au Mexique, on célèbre le jour des défunts (“Día de los Muertos” en espagnol), les 1er et 2 novembre. Mais, là-bas, la tristesse et le recueillement cèdent le pas à la fête. La mort est tournée en dérision. Cette tradition, née à l’époque précolombienne, est typique de la culture mexicaine. Dans chaque maison est installé un autel, décoré avec des objets ayant appartenu aux défunts. Des offrandes y sont déposées : des têtes de mort en sucre, le traditionnel pain de los muertos ou des plats appréciés par les disparus.
Les familles nettoient les tombes, les décorent avec des fleurs et des bougies, et mangent parfois près d’elles. Les Mexicains s’offrent aussi des objets traditionnels ou des friandises en forme de squelette ou de tête de mort. Et dans les rues, il n’est pas rare de croiser des personnes grimées en en momies ou en morts-vivants.
À l’origine, le symbole d’Halloween était… un navet !
Aux Etats-Unis, le navet a progressivement été remplacé par la citrouille qui pousse en octobre et qui est bien plus facile à sculpter.
C’est donc la citrouille qui a donné sa couleur orange à la version actuelle d’Halloween.
Halloween en France, est apporté par certaines marques ont essayé de convertir les français à cette mode, mais de manière tellement marketing que les français n’ont pas apprécié et ont rejeté cette fête.
Pourtant, plus récemment, on voit éclore chez les enfants et jeunes adultes une envie de s’américaniser et de célébrer cette fête qui donne la frousse.
Si la récolte des bonbons ne fait pas fureur c’est sous forme de goûter d’Halloween ou de soirées entre amis.
Depuis lors, Halloween est fêtée aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Irlande, et en Grande-Bretagne. Traditionnellement, le soir d’Halloween, les enfants portent des déguisements qui font peur comme de zombies ou de sorcières. Ils sonnent aux portes de leur quartier en demandant des bonbons avec la formule : Trick or Treat ! (en Français : Farce ou friandises).