Treize militaires français de la force Barkhane ont trouvé la mort au Mali

Treize militaires français de la force Barkhane ont trouvé la mort au Mali

Treize militaires français de la force Barkhane ont trouvé la mort au Mali

Deux hélicoptères de l’opération Barkhane sont entrés en collision lundi au soir au Mali, tuant les 13 militaires français qui se trouvaient à bord. Ces soldats étaient en pleine opération de combat contre les jihadistes quand le drame a eu lieu.

Les opposants aux forces françaises faisaient parti de “L’Etat islamique dans le Grand Sahara” (EIGS), a annoncé le général Lecointre, chef d’État-major des armées.

Emmanuel Macron a rendu hommage aux soldats “morts pour la France” mardi 26 novembre, après le décès de 13 soldats tués lors d’une opération de combat au Mali.

Ce mardi après-midi, à 15 heures, l’Assemblée Nationale a interrompu ses travaux pour observer une minute de silence en hommage aux victimes.

“Notre pays est en deuil, a déclaré le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand. Ces malheureux militaires de l’Armée de Terre ont sacrifié leur vie pour notre patrie. Sous le drapeau tricolore, ils ont engagé leur vie pour défendre notre sécurité, nos valeurs, nos libertés, dans ce débat sans relâche que nous menons face au terrorisme et à l’obscurantisme.”

“Quand je dis que c’est la France qui se bat, je fais une figure de style. Ce sont des hommes et des femmes qui se battent, (…) conscients de la charge qui pèse sur leurs épaules”, a déclaré le Premier ministre Édouard Philippe, visiblement ému, tout comme la ministre des Armées Florence Parly, devant l’hémicycle.

Les victimes sont “six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel”, a indiqué la présidence dans un communiqué.

Parmi les victimes, figure le fils de l’ancien ministre et sénateur centriste français Jean-Marie Bockel, a confirmé ce dernier à l’AFP. Sept des militaires tués appartenaient au 5ème régiment d’hélicoptères de combat de Pau (sud-ouest), et quatre autres au 4ème régiment de chasseurs de Gap (sud-est).

Le capitaine Nicolas Mégard, du 5e Régiments d’hélicoptères de combat de Pau
Le capitaine Benjamin Gireud, du 5e Régiments d’hélicoptères de combat de Pau
Le capitaine Clément Frisonroche, du 5e Régiments d’hélicoptères de combat de Pau
Le lieutenant Alex Morisse, du 5e Régiments d’hélicoptères de combat de Pau
Le lieutenant Pierre Bockel, du 5e Régiments d’hélicoptères de combat de Pau
L’adjudant-chef Julien Carette, du 5e Régiments d’hélicoptères de combat de Pau
Le brigadier-chef Romain Salles de Saint Paul, du 5e Régiments d’hélicoptères de combat de Pau
Le capitaine Romain Chomel de Jarnieu, du 4e Régiment de chasseurs de Gap
Le maréchal des logis-chef Alexandre Protin, du 4e Régiment de chasseurs de Gap
Le maréchal des logis Antoine Serre, du 4e Régiment de chasseurs de Gap
Le maréchal des logis Valentin Duval, du 4e Régiment de chasseurs de Gap
Le maréchal des logis-chef Jérémy Leusie, du 93e Régiment d’artillerie de montagne de Varces
Le sergent-chef Andreï Jouk, du 2e Régiment étranger de génie de Saint-Christol

Une cérémonie d’hommage national, présidée par le président Emmanuel Macron, aura lieu aux Invalides “dans les jours prochains”, a indiqué ce mardi 26 novembre la ministre des Armées Florence Parly.

About Author

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site Web utilise les cookies. En poursuivant sur ce site, vous acceptez notre utilisation des cookies.