Erasmus : Marie Lahetjuzan a mené l’enquête

Erasmus : Marie Lahetjuzan a mené l’enquête

Erasmus : Marie Lahetjuzan a mené l’enquête

Dernière ligne droite pour profiter des vacances. Dans quinze jours, retour à la réalité avec la rentrée. Pour certains, cette nouvelle année scolaire sera synonyme de nouveaux objectifs.

Pouvoir concilier études et formation tout en séjournant à l’étranger en fait partie. C’est une opportunité très séduisante et surtout très salvatrice lorsqu’on est jeune et étudiant, car on a souvent envie de plein de choses. On a soif d’expériences nouvelles, de conquête du monde, bref d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte. Cela permet de s’immerger, de perfectionner ou d’apprendre une langue, de faire des rencontres. C’est justement ce que propose le programme d’échange européen Erasmus. Tout étudiant en formation universitaire et citoyen de l’Union Européenne peut partir entre six mois et un an, dans l’un des 25 pays européens ainsi qu’en Islande, Suisse, Liechtenstein, Norvège, Bulgarie, Turquie et Roumanie.

Aventurière dans l’âme, Marie Lahetjuzan a voulu saisir cette occasion. Elle a fait le grand saut pour aller tenter sa chance. Elle s’est d’abord expatriée à Mojorque (Espagne) en allant travailler dans une maison de vacances. Après un retour en France quelque peu forcé pour passer son bac, direction Londres comme jeune fille au pair. Pour cette baroudeuse, il n’était pas uniquement question d’aller chercher « une belle vie ailleurs » et d’apprendre l’anglais. Quoi que … Au-delà des fantasmes que sont « Là-bas, je pourrais … Là-bas, j’aimerais… Là-bas il sera plus facile de … », elle ressentait l’appel d’un renouveau. Son départ s’imposait comme une suite logique ou un début inéluctable d’autre chose pour mieux se construire. L’exilée qu’elle était devenue formait le doux rêve de devenir journaliste. Qu’à cela ne tienne. C’est sur le sol anglais qu’elle s’en donnera les moyens en faisant des petits boulots pour financer ses études. Sa soif de réussite et sa débrouillardise, lui permettent d’intégrer l’université de Londres, puis celle de Madrid via Erasmus.

Traverser la Manche avec pour seul bagage sa détermination, a été riche en tout point. « La vie à l’étranger est une assimilation permanente de nouveaux codes. C’est ça s’adapter à une culture locale » ; une expérience que Marie Lahetjuzan a souhaité partager en relatant son vécu dans « Erasmus, bonus-malus, les secrets de la vie à l’étranger ». Elle y parle de son parcours universitaire et de ses trois années d’enquête sur ledit programme d’échange. « Je vous dévoile pour la première fois depuis sa création en 1987, comment Erasmus, souvent vu comme une clé de voute de la construction européenne, avait plus de raisons d’encourager le Brexit que d’inciter les jeunes Anglais à croire en l’Union Européenne. » Bien loin d’être une propagande ou de faire l’apologie d’Erasmus, le récit qu’elle fait comme un journal intime, est un parfait accompagnateur quant à la vie hors de l’hexagone, avec ses différents paliers d’acclimatation et d’intégration, ses formalités administratives, ses examens, ses doutes. Elle y parle de ses galères et lève le voile sur les tenants et les aboutissants de cette expérience ; un travail d’investigation qui ouvre la réflexion. Quelles sont les raisons de ce nouveau départ ? Les avantages ?  « Comment s’y prendre et, une fois sur place à quoi ressemble la vie dans un pays quand on ne maîtrise pas la langue ? Devient-on bilingue parce qu’on vit quelque part ? » L’encadrement sera-t-il à la hauteur ? Quelles sont les aides ? Quid des bourses et du système d’annotation ?

Informations, enquêtes, interviews, témoignages, conseils, rythment les pages de ce guide instructif et pertinent afin de savoir, avant d’entamer les démarches pour faire ce grand saut, si le programme Erasmus est bien cet eldorado tant recherché et s’il est cette opportunité qui change vraiment la vie ?

« Erasmus, bonus-malus, les secrets de la vie à l’étranger » par Marie Lahetjuzan dont la deuxième partie du livre a été primée 1er prix de journalisme par l’université Kingston de Londres,

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