Christophe Alévêque a présenté son spectacle écrit par lui et joué lors de sa première le jeudi 10 Mars au Théâtre du Rond-Point à Paris. Son spectacle est mis en scène par Philippe Sohier. Le public pourra l’apprécier jusqu’au 3 avril prochain.
Christophe Alévêque est un humoriste engagé, il défend la liberté d’expression et dans ce spectacle, il démontre que l’«On peut être vieux con et moderne à la fois ». Il est devenu papa et se demande comment expliquer à son fils de 2 ans dans quel monde il va vivre.
Christophe Alévêque en a marre et il le dit. Après les deux années de crise sanitaire, Il ne supporte plus le monde des Bisounours, la bien-pensance, le fait d’être infantilisé. Il en a marre. Christophe Alévêque dénonce le fait que l’on ne peut plus rien faire, ni boire, ni se saouler (des bières sans alcool), ni manger, ni fumer, ni se laisser aller. Le monde doit être parfait, aseptisé ; Il ne doit rien nous arriver. Pour lui, il n’y a plus de surprise, plus de légèreté, plus d’insouciance, plus d’endroits ni de moyens pour se défouler. Les hommes ne trouvent plus leur place par rapport aux excès faits par certains à l’encontre des femmes, par rapport au mouvement « Me Too ».
L’humoriste précise que les hommes ont eu le pouvoir depuis la nuit des temps et sous une forme caustique drôle, n’ont su l’utiliser comme il se doit. De ce fait, aujourd’hui, le pouvoir est aux femmes.
Il explique qu’avec les années, il a changé. Le personnage de » vieux Con » qu’il ne supportait pas du tout, il ya vingt ans, il se retrouve aujourd’hui dans cette appellation. Par conséquence, il a réhabilité le terme de « vieux con » insulte d’antan en compliment du jour. L’artiste ne supporte plus ce monde, ces hypocrisies, le despotisme, moral, hygiénique et sécuritaire. Il ne supporte plus l’absence de débat, de sens critique, cette nouvelle censure, la délation de certains qui est réapparu dernièrement lors des confinements, les alarmistes, les donneurs de leçons, les soi disants spécialistes, la disparition de l’individu au profit d’une masse formatée et disciplinée.
Christophe Alévêque met en exergue toutes les transformations ayant lieu depuis quelques années. Le principe de précaution, l’encadrement de notre bonheur, la politique de la peur, le repli sur soi, le racisme systémique.
En un mot, Christophe Alévêque, ne supporte pas les étiquettes que l’on colle à chacune, chacun.
Il a décidé de créer « Le Club des Vieux Cons ». Les Vieux cons n’ont pas d’âge, chacun peut l’être. Pour Christophe Alévêque, « Le Vieux Con Moderne » a une imagination débridée, à ‘l’inverse de la société actuelle qui ne goûte que l’imagination cadrée ».
Christophe Alévêque précise que son spectacle n’est pas sur la crise sanitaire mais c’est un ensemble de mauvaise humeur.