Le comédien et sa bande repartent en dérapages incontrôlés. Leur aventure a pris vie en 2014, avec le film “Babysitting” car même s’ils voulaient rester sérieux, les gens riaient.
En huit ans, les films produits par la troupe d’humoristes sont devenus des blockbusters du cinéma français. Autour de Philippe Lacheau, ils développent un humour salace, basé sur la camaraderie et la gaudriole.
En quatre réalisations, Philippe Lacheau dépasse les 12 millions d’entrées, tandis que Tarek Boudali tutoie les 4 millions en deux films, le dernier plombé par une sortie en plein confinement. Leur modus operandi, c’est de faire tourner les uns dans les films des autres et de se donner des rôles comme on se faisait des vannes à l’école sur l’air de «tu m’as bien allumé dans ton dernier film, eh bien tu ne perds rien pour attendre».
Alors que “Super-héros malgré lui” a débarqué le mercredi 2 février au cinéma, petit coup d’œil sur les performances au box-office tricolore des précédents films de Philippe Lacheau, Tarek Boudali, Elodie Fontan et Julien Arruti.
Première véritable comédie grand public à sortir en salles depuis le début de l’année, “Super-héros malgré lui” a bénéficié d’un vaste plan de sortie. Plus de 700 cinémas ont programmé le film sur sa première semaine avec déjà près de 2 900 sessions prévues pour son lancement le 2 février. Il faut dire que la nouvelle comédie de Philippe Lacheau était attendue.
Dans “Super-héros malgré lui”, Philippe Lacheau est Cédric, un acteur raté qui décroche enfin son premier rôle dans un film de superhéros. Mais, suite à un accident, il se réveille amnésique et sûr d’être le superhéros qu’il doit interpréter : Badman ! Bon, pour l’inspiration, l’acteur-réalisateur n’a pas été loin, du côté de chez Gotham, et met donc en scène un quidam, sans superpouvoirs, qui joue les justiciers. « Il fait le bien, mais mal » est l’accroche du flim.
“Super-héros malgré lui,” comédie où le héros est un acteur amnésique convaincu d’être un justicier de l’ombre, est sorti dans les salles. Une heure et demie après, l’affaire est entendue mais, étonnamment, s’y sont glissées deux micro-vannes politiques en plus des histoires de voitures sodomites et d’Avengers en carton. Philippe Lacheau tire sur tout, à toute vitesse, presque sans réfléchir, la bande espère faire durer un phénomène avec des sagas de ses concepts potaches. Là, rien ne change: Faire rire à tout prix, quoi qu’il arrive, sans répit ni regret, c’est ça la méthode de La bande à Fifi.”
Un nouveau succès pour Philippe Lacheau. Son nouveau film “Super-héros malgré lui”, sorti le 2 février, a réuni 476.908 spectateurs (dont 102.364 en avant-premières) lors de ses cinq premiers jours d’exploitation.
La dernière comédie de la “Bande à Fifi” fait un peu moins que Nicky Larson et le parfum de Cupidon, qui avait séduit 630.013 spectateurs en 2019 lors de sa première semaine d’exploitation.
Ce film est très réussi, avec toujours la patte Lacheau, ce sens inné de l’énorme gag qu’on ne voit pas venir. Ses moyens à l’écran: cette fameuse bande …
C’était un pari de se frotter à ce genre de films qu’on pratique très peu en France : les super-héros, avec toutes les références à Marvel, Batman… “Super-héros malgré lui” est son cinquième film de réalisateur depuis le phénomène “Babysitting” qui l’a révélé au très grand public. Chacun de ses films fait autour de 2 millions de spectateurs en salles.