Sommet sur l’IA : Emmanuel Macron a reçu J D Vance pour un déjeuner de travail

Sommet sur l’IA : Emmanuel Macron a reçu J D Vance pour un déjeuner de travail

Aujourd’hui mardi 11 février, J David Dance est invité à un déjeuner de travail à l’Elysée par le président français Emmanuel Macron pour évoquer le projet d’intelligence artificielle lors de ce sommet de deux jours, où il a invité plus de 4 500 personnes et plus de 100 pays.

Emmanuel Macron reçoit le vice-président américain J.D. Vance pour un déjeuner de travail ce mardi en marge du deuxième jour du Sommet sur l’Intelligence Artificielle (IA) au Grand Palais à Paris.

En dépêchant plusieurs hauts responsables américains sur le Vieux continent pour cette rencontre, dont J.D. Vance, Donald Trump devrait maintenir sous pression les Européens et faire planer une grande incertitude sur de nombreux sujets, comme le conflit en Ukraine.

Au sujet des droits de douane, Emmanuel Macron a appelé les Européens à se tenir prêts à répondre à ces menaces, lors d’une interview enregistrée jeudi dernier et diffusée dimanche sur la chaîne américaine CNN.

«Si vous voulez que l’Europe investisse davantage et s’engage dans la sécurité et la défense (…) je pense qu’il est dans l’intérêt des Etats-Unis de ne pas s’en prendre à l’Europe et de ne pas la menacer avec des tarifs douaniers», a-t-il poursuivi.

La venue de J.D. Vance fait partie des premières visites officielles de responsables américains en Europe depuis la prise de fonction de Donald Trump, le 20 janvier.

Durant les deux jours du sommet, le président français Emmanuel Macron a invité les vice-premiers ministres et premiers ministres à l’Elysée pour un déjeuner de travai autour de la collaboration pour le nouveau projet d’intelligence artificielle et des partenariats entre les États invités.

Lundi, le vice-Premier ministre de la République populaire de Chine, ZHANG Guoqing, a été invité, suivi du Premier ministre grec Kyriakos MITSOTAKIS et du Premier ministre arménien Nikol PACHINIAN. pour discuter du projet d’intelligence artificielle et de la collaboration entre ses partenaires, mais aussi des accords entre les États.

Le match de l’intelligence artificielle se joue pour le moment entre les États-Unis et la Chine. Mais Emmanuel Macron veut apparaitre à la manœuvre pour assurer une place de choix à la France et à l’Europe. Le casting de ce sommet coprésidé par le premier ministre indien Narendra Modi se veut donc très prestigieux.

Le président s’est personnellement impliqué dans l’organisation de ce sommet qui lui permet de revenir sur le devant de la scène. L’Élysée a mis les petits plats dans les grands en conviant près de 1.500 participants au Grand Palais pendant deux jours : des chefs d’État et de gouvernement, des patrons, des chercheurs et des financeurs qui vont débattre des multiples questions posées par l’intelligence artificielle.

Emmanuel Macron a préféré le « Plug, baby, plug » (« Branche-toi, bébé, branche-toi ») à la française et mis en avant l’« énergie bas carbone disponible » en France grâce au nucléaire pour alimenter les gigantesques centres de données qui fournissent la puissance de calcul nécessaire à l’IA.

Après le premier jour du sommet, il y a eu également un dîner avec des chefs d’État, des gouverneurs et des patrons de la technologie de l’intelligence artificielle.

Le président français Emmanuel Macron a insisté mardi sur le « besoin de règles » et d’un « cadre de confiance » pour accompagner le développement de l’intelligence artificielle, quand l’administration Trump met en garde contre toute régulation.

« Nous avons besoin de continuer à faire avancer une gouvernance internationale de l’intelligence artificielle », a-t-il lancé en clôture du sommet mondial sur l’IA à Paris.

« Au fond nous croyons dans l’innovation, l’accélération, l’investissement mais nous voulons aussi une IA de confiance, une IA qui recrée de l’unité dans la communauté internationale », a martelé le chef de l’Etat.

Emmanuel Macron a plaidé pour un « cadre de confiance » qui garantisse le « respect de la vie privée », de la « créativité », notamment des droits d’auteur, et « évite une utilisation de l’intelligence artificielle pour le contrôle de masse ».

De son côté, le vice-président américain J.D. Vance a mis en garde contre une « régulation excessive » de l’IA qui « pourrait tuer une industrie en plein essor ». Il s’agit de son premier déplacement à l’international depuis la prise de fonction de Donald Trump fin janvier et l’annonce de « Stargate », un plan d’investissements dans l’intelligence artificielle à hauteur de 500 milliards de dollars.

J D Vance est venu, il a parlé puis il a quitté le Grand Palais, sans écouter les discours de ses homologues : les premiers pas européens du vice-président américain, J. D. Vance, ont frappé les esprits, mardi 11 février, à l’occasion du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA).

Devant le président de la République, Emmanuel Macron, et le premier ministre indien, Narendra Modi, qui coprésidaient la conférence, le républicain a d’emblée affirmé que « les Etats-Unis sont les leaders dans l’IA et entendent le rester ».

Puis il a sonné la charge à la fois contre la « censure » de la part des régimes autoritaires, en visant sans la nommer la Chine, mais aussi contre les velléités du Vieux Continent de réguler ces technologies en plein essor. Le tout au nom de la défense de la « prospérité » et du « free speech », la liberté d’expression sans limite chère à l’administration Trump. La veille au soir, lors d’un dîner organisé à l’Elysée avec les dirigeants et les patrons présents à Paris, l’ancien sénateur de l’Ohio n’avait pas non plus attendu le dessert pour s’éclipser, avant même le discours du vice-premier ministre chinois.

Pour la première fois organisé au sein de l’Union européenne, le sommet de Paris, auquel participent quelque 1.500 personnes, fait suite à deux autres en Corée du Sud et au Royaume-Uni.

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