Le sapin de Noël est un symbole des fêtes de fin d’année. On le place traditionnellement la veille de Noël, mais plus souvent milieu décembre et on le retire après l’épiphanie, parfois, à la chandeleur.
Après avoir trôné au milieu du salon ou orné les devantures des magasins ou dans votre salon, il fait face à plusieurs solutions pour sa fin de vie : replanté ou en paillage.
Histoire du sapin de Noël
Le sapin est symbole de renouvellement et d’espoir de la vie qui reprend., c’est pourquoi les Celtes le vénéraient. Avec l’ère chrétienne, cette tradition s’est perdue pour revenir composée de pommes ou d’hosties puis de gâteaux, au Moyen-Age sur le parvis des cathédrales au centre des villes. Afin de faire connaître la Bible et la Génèse, il était habituel de mettre en scène des histoires dont celle du sapin de Noël qui évoque l’arbre de vie au milieu du jardin d’Eden. On retrouve le sapin dans les pièces de théâtre avant qu’on le place sur le parvis des cathédrales puis à l’intérieur des églises et enfin dans les foyers.
La présence du sapin de Noël lors des fêtes de fin d’année, remonte à 1521 en Alsace. A l’époque, ils étaient décorés de fleurs en papier, de fruits secs et de produits sucrés. Bougies, guirlandes, boules et sujets en chocolat s’ajouteront à la décoration au XVIIème siècle. En 1738, Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, a installé un sapin à Versailles. Vers 1850, des boules de verre rouges remplacent petit à petit les pommes et plus tard, la guirlande électrique succède aux bougies.
Grâce à des marchands ambulants, la tradition passe les frontières, on la retrouve en Allemagne et dans les pays voisins comme en Belgique, dans les Ardennes, depuis le XVIIIème siècle puis après la guerre de 14-18 et de 39-45 où cette mode s’est amplifié. En France, la coutume apparaît après la guerre de 1870.
Aujourd’hui, les sapins de la Communauté européenne viennent de Belgique. Les pépiniéristes produisent des millions de sapins, qui en fait sont des épicéas, et en exportent 80% en Europe. Pour cela, les arbres doivent atteindre 8 à 10 ans et mesurer entre 1,50m et 2m.
Seconde vie des sapins
Après les fêtes, il y a plusieurs moyens de se débarrasser de son sapin vidé de ses décorations. On peut le laisser sur le trottoir (toutefois il peut vous coûter une amende de 135 € pour dépôt sauvage), attendre le passage des éboueurs ou encore le brûler. Désormais, depuis une dizaine d’années, les collectivités accordent la possibilité de le déposer dans des points de collecte pour qu’ils soient une seconde vie. Les conifères sont alors broyés puis transformés en paillage dans les espaces verts pour protéger les plantes du froid, des mauvaises herbes et des nuisibles, ou sur les côtes maritimes pour limiter l’érosion. Dans certaines villes, les sapins avec racines sont replantés le long des grands axes pour créer un mur anti-bruit.
A Paris, il y a cette année 174 points de collecte . L’an passé, 124 488 arbres y ont été déposés. Après le 20 janvier 2023, il sera possible de sortir son sapin avec les ordures ménagères (bac à couvercle vert). Il doit être coupé en 2 s’il mesure plus de 2,50 mètres et sera alors récupéré par la benne lors de la collecte.
Le recyciage des sapins existe à Paris mais aussi dans les petites, moyennes et grandes villes sur tout le territoire.