Le Palais Brongniart à reçu du 12 au 14 février le Salon international du rhum,. Une rencontre qui célèbre l’Écosystème Rhum dans toute sa richesse humaine, culturelle et économique.
Cette édition réunira aussi les acteurs phares des territoires ultramarins – Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion, Polynésie française, entre autres – dont les traditions et innovations nourrissent l’économie et le rayonnement de cette filière dynamique.
L’édition 2025 se distingue par des partenariats majeurs, notamment avec Bonsucro, Spirits Europe, Paris Je t’aime, Gault&Millau, Women Leading Rhum, Business France ainsi que plusieurs ministères et institutions clés.
Situé au 3ème rang de la consommation des spiritueux au plan mondial, le rhum est une filière en pleine expansion avec près de 500 000 tonnes consommées chaque année dans le monde. Grâce à ses territoires ultramarins qui produisent 55 millions de litres par an avec une production qui a augmenté de +13% entre 2019 et 2021, la France est le cinquième exportateur de rhum dans le monde.
Pour cette édition 2025 placée sous la thématique de l’Humain, près de vingt-cinq pays et plus de mille participants, venus du monde entier, auront l’opportunité de se rencontrer, d’échanger et tenter de façonner ensemble l’avenir de l’écosystème Rhum. Evènement unique au monde, le Mondial du Rhum est aussi et surtout un évènement culturel car la culture Rhum va bien au-delà de la seule exposition dédiée aux différents maillons de l’écosystème Rhum, elle emmène avec elle toutes les autres cultures, gastronomique, artistique, littéraire, cinématographique, musicale, touristique… , le rhum est le chaînon du patrimoine culturel.
Enfin, en métropole, au moins une trentaine de distilleries produisent du rhum à partir de mélasse importée (souvent aux côtés d’autres spiritueux locaux). Mieux, des plantations de canne à sucre ont été réalisées du côté de Hyères (Var) avec le rhum Flamant Rose, ou encore en Corse (rhum Tia) !
Le savoir-faire français s’exporte aussi à l’international à travers des grands groupes qui rachètent ou investissent dans des distilleries : Rémy Cointreau à la Barbade (Mount Gay) ; Maison Ferrand à la Barbade (WIRD) et à la Jamaïque (NRJ) ; Pernod Ricard à Cuba (Havana Club) ou encore GBH à Sainte-Lucie (Chairman’s Reserve). De simples particuliers ont également changé de vie et fondé de nouvelles distilleries et marques en Asie : en Thaïlande, Thibault Spithakis pour Chalong Bay et Yann Triffe, pour Kosapan ; au Vietnam, Antoine Poircuitte, avec Sampan ; à Taïwan, Olivier Caen avec Renaissance. Enfin, Cyrille Villemain a créé Bahari en Afrique.
Les nouvelles frontières du rhum se matérialisent aussi via une recherche permanente d’innovation. Par exemple, dans le rhum agricole (rhum français issu de la canne à sucre), on a vu se démocratiser les rhums parcellaires (issus d’une seule parcelle), les rhums monovariétaux (une seule variété), les bruts de colonne (commercialisés au degré de sortie de l’appareil à distiller), les rhums blancs de dégustation.
Patrick Loger, organisateur du Mondial du rhum, le marché du rhum se porte bien.
Le rhum connaît une croissance remarquable car il incarne à la fois l’authenticité et l’innovation. D’une part, il est profondément ancré dans des traditions et des savoir-faire séculaires, ce qui touche les amateurs à la recherche d’histoires et de terroirs. D’autre part, le rhum se réinvente sans cesse grâce à de nouveaux profils aromatiques, des démarches écoresponsables, et des initiatives comme le spiritourisme, la gastronomie, qui attirent un public curieux et diversifié.
Cette deuxième édition prévoit une large fenêtre sur l‘innovation, tremplin durable pourvoyeur d’emplois. Autre thème abordé le business, l’occasion de parler avec les acteurs et décisionnaires des enjeux économiques et environnementaux.
Ce mondial offre un plaisir à tous et particulièrement aux jeunes de rencontrer d’autres pays. La Martinique est terre de Rhum avec son appellation A.OC. et demeure un exemple fondamental dans la qualité des rhums et tout ce qui est tracabilité dans le développement durable. L’écosystème rhum est très ouvert, c’est un mélange de cultures de cette boisson tout-monde qui nous permet de voyager par le biais du spiritourisme. Il y a une foule de métiers dans la pharmacopée liée au rhum, donc une ouverture pour la branche scientifique. La communication sur les réseaux sociaux nécessitent de nouveaux métiers, dit l’organisateur du Mondial du rhum, Patrick Loger.