L’Occitanie, pays de la pêche et la conchyliculture
La France métropolitaine est le 4e producteur de pêche et d’ aquaculture de l’Union européenne (UE) après l’Espagne, le Royaume-Uni et le Danemark, produisant plus de 640 000 tonnes pour une valeur d’environ 1,7 milliard d’euros .
En métropole, l’Occitanie revendique la première place pour la pêche et l’aquaculture en Méditerranée française depuis fin 2019.
Première région de Méditerranée française pour la pêche et l’aquaculture , l’Occitanie a été choisie pour la première fois en juin 2018, pour accueillir à Sète, les Assises Nationales de la Pêche et des Produits de la Mer (APPM), rendez-vous annuel des décideurs de la filière, valorisant ainsi le savoir-faire et les produits locaux, tout en soutenant les professionnels de la mer. A cette occasion, plus de 20 événements se sont déroulés à Gruissan, Sète, Bouzigues, Port-La-Nouvelle, Mèze, Marseillan, Port-Leucate, au Grau-du-Roi et au Grau-d’Agde, afin de faire découvrir au public les métiers et traditions de la mer.
La production de pêche en région représente 90 % de la production de Méditerranée française, et 10% de la production nationale. En Occitanie, premier fournisseur méditerranéen des produits de la pêche en France, la pêche, l’ aquaculture et la conchyliculture représentent près de 8 000 emplois directs et indirects, et génère plus de 137 000 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel, grâce à l’écosystème constitué de 220 km de rivages de Perpignan à Montpellier en passant par Sète et Agde, 70 ports de plaisance, 3 ports de commerce et 4 criées. La promotion des produits locaux et l’alimentation sont une cause que la Région tient à coeur.
L’Occitanie offre aussi la possibilité de pêcher en eaux douces grâce à son réseau de grandes rivières comme la Dordogne, la Garonne, le Tarn…, torrents dans les Pyrénées, les Cévennes, l’Aubrac.., grands lacs.
Un des ports de la région, Gruissan, situé à 14 km de Narbonne se distingue des autres par sa situation au cœur du Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, entre mer et étangs. Cette ville se compose du vieux village de pêcheurs, de forme circulaire, que domine la tour médiévale Barberousse avec ses ruelles typiques, ses 2 ports de plaisance et à 2 km, sa station balnéaire d’une trentaine d’années avec ses plages de sable fin permettant les loisirs nautiques, sans oublier la particularité du quartier constitué de 1 300 chalets sur pilotis. Par ailleurs, tous les ans en mai, Gruissan accueille les Festejades, grande fête populaire de 3 jours réunissant concerts, fanfares et
Gruissan est également un rendez-vous pour les gourmands qui peuvent”y déguster la brasucade de moules, la sardinade, la Bourride d’Anguilles, les fruits de mer, la tarte aux pignons mais aussi accompagner leurs plats de fleur de sel des Salins de l’île Saint-Martin.
Pour les amateurs de produits frais, les Marchés des Producteurs de Pays garantissent des produits en direct du producteur au consommateur tout en valorisant le terroir, la pisciculture et l’aquaculture.
Spécialisée dans la culture des coquillages, des huîtres et des moules, “La Perle Gruissanaise“, cultive les coquillages depuis plus de 30 ans sur 3 concessions de 9 hectares chacune et à 3 kilomètres au large. On retrouve ses fruits de mer dans les restaurants du littoral audois et dans toutes les bonnes poissonneries.
Située au bout de la plage des Chalets, là où l’étang rencontre la mer, “La Perle Gruissanaise” accueille le public tous les jours pour une visite des lieux mais aussi pour la dégustation de moules, huîtres, crevettes, bulots, etc…. ou l‘achat des fruits de mer stockés vivants en bassin d’eau de mer. Endroit atypique, simple et sympathique, sur la jetée ou au bord de l’étang, au coucher du soleil, on dresse sa table, et on débarrasse ! Rien de mieux pour un apéro entre amis!
Chaque année, 350 tonnes d’huîtres et de moules sortent de ses bassins; chaque matin, les employés (près d’une douzaine) vont au large récupérer les moules qui dès le retour sont triées; les plus jeunes rejetées à la mer, les autres débarrassées du superflu agglutiné à la coquille puis la barbe est rasée à l’aide d’une débysuseuse sans l’arracher sinon la moule meurt immédiatement.
Les huîtres sont arrachées aux perlenettes où elles ont été placées pour un bain de jouvence dans une eau à 15 degrés, à leur arrivée des côtes atlantiques, alors qu’elles mesuraient à peine 2 centimètres . Pour qu’elles ne soient ni trop petites ni trop longues, elles ont préalablement été disposées de telle manière que la voisine bloque, passé un certain stade, la croissance de l’autre, et ainsi de suite; ceci jusqu’à ce qu’elles arrivent à maturité à l’âge de 2 ans.
Pour terminer le conseil: comment ouvrir les huîtres et éviter de se blesser.
- Tenir toujours l’huître côté rond dans la paume,
- Glisser la pointe du couteau sur la tranche de l’huître.
- Une fois la lame à peine enfoncée, la faire pivoter jusqu’à ce que les deux coquilles se séparent.
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