Après la mobilisation intersyndicale le 19 janvier, la jeunesse et la France Insoumise sont descendus dans la rue.
La manifestation organisée par les organisations de jeunes à Paris contre la réforme des retraites a mobilisé des familles entières.
La mobilisation contre la réforme des retraites a pris un petit coup de jeune ce samedi après-midi avec une marche organisée à Paris à l’appel d’une dizaine d’associations de jeunesse. Deux jours après la grande journée de mobilisation jeudi, c’est une manifestation qui est soutenue par la France insoumise, mais pas par le reste de la Nupes. Alors, cette jeunesse est elle déjà là, prête à battre le pavé à Paris.
Un slogan qui revient beaucoup : “Macron, ça suffit ! La jeunesse est dans la rue.” En effet, il y a une majorité de jeunes au départ de cette marche. Beaucoup d’ailleurs étaient déjà dans la rue jeudi dernier avec les syndicats.
Il y a une bataille de chiffres autour de la mobilisation des jeunes, des étudiants. C’était hier à Paris, contre la réforme des retraites, à l’appel de la France insoumise. 150.000 personnes se sont déplacées pour les organisations de jeunes, 14.000 selon le cabinet indépendant Occurrence. Des jeunes et des parents étaient rassemblés tous ensemble contre le projet du gouvernement qui arrive demain en Conseil des ministres.
Le 19 janvier un jeune a été frappé par un policier de manière gratuite
Lors de la manifestation contre la réforme des retraites, le jeudi 19 janvier à Paris, un jeune homme de 26 ans a dû être amputé d’un testicule après avoir été frappé par un policier au niveau des parties génitales.
Cet ingénieur franco-espagnol, qui aime la photo, se trouvait dans la manifestation, lorsqu’un “policier le fait tomber”, explique son conseil. Pui, un autre “policier bondit sur lui de manière gratuite et vise délibérément les parties génitales”, alors qu’il est à terre, sur le dos, les mains agrippées à son appareil qu’il ne veut surtout pas abîmer. “Il n’y aucun fait justificatif à cette violence”, assure Me Simon. Les images vidéo montrent qu’il “ne présente aucun danger”. Autre preuve, selon elle, le jeune homme “n’a pas été interpellé par la suite.”
Une plainte, avec constitution de partie civile, va être déposée dans les prochains jours pour violence volontaire ayant entraîné mutilation par personne dépositaire de l’autorité publique (passible de 15 ans de réclusion criminelle), a indiqué à franceinfo Me Lucie Simon, l’avocate du jeune homme, confirmant une information de nos confrères du journal Libération.
Une enquête administrative interne est en cours à la Préfecture de police de Paris. Le préfet de police de Paris a demandé au directeur de l’ordre public et de la circulation à ce que “les circonstances exactes de l’incident rapporté soit éclaircies”. Selon les informations de franceinfo, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) n’a pas été saisie pour le moment.