Le président français Emmanuel Macron a invité des dirigeants d’une centaine de pays à se réunir à Paris jusqu’au 11 février à l’occasion du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle.
En marge du Sommet pour l’Action sur l’intelligence artificielle, le président français Emmanuel Macron s’est entretenu avec Kyriakos MITSOTAKIS, le Premier ministre de la République hellénique, ce lundi, au Palais de l’Elysée.
Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, et le président français Emmanuel Macron ont plaidé en faveur d’une stratégie commune d’encadrement de l’IA, la mise en place rapide d’une feuille de route européenne ambitieuse sur l’IA, axée sur l’investissement, l’innovation et la compétitivité.
Dans la continuité de la déclaration conjointe sur l’intelligence artificielle et la gouvernance des enjeux globaux, Emmanuel Macron et Kyriakos Mitsotakis, ont exprimé la volonté de la France comme de la Grèce et de la stratégie
européenne en matière d’intelligence artificielle. Ils ont exprimé leur pleine confiance dans la capacité de l’Union européenne à s’imposer comme un espace privilégié pour le développement d’un écosystème d’IA compétitif, attractif et souverain.
Le Président Emmanuel Macron et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, ont également échangé sur l’urgence d’accélérer sur la mise en œuvre de l’agenda européen de compétitivité à la suite du rapport Draghi et de la Boussole de compétitivité de l’UE, en particulier les enjeux de simplification réglementaire, de décarbonation et de production industrielle, de réduction des dépendances stratégiques et de concurrence loyale, ainsi que de développement de l’investissement public et privé en appui aux transitions climatiques et numériques.
Emmanuel Macron a réaffirmé au Premier Ministre grec l’attachement de la France au partenariat stratégique franco-hellénique ainsi qu’à la sécurité de la Grèce.
Les deux dirigeants ont abordés, au premier rang, le soutien
inconditionnel à l’Ukraine face à la guerre d’agression russe et la situation au Proche-Orient.
Depuis le 6 février, Paris a accueilli plus de 100 événements organisés en marge du sommet pendant une semaine visant à renforcer l’action internationale en faveur d’une IA au service de l’intérêt général : des journées scientifiques, un week-end culturel, de nombreux événements parallèles, une journée pour les entreprises.
Les Etats-Unis, la Chine, l’Inde et l’Europe seront représentés par des figures de proue de la politique et des affaires, avec notamment le vice-président américain J.D. Vance, le vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing, et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. La présence de Sam Altman, patron d’OpenAI, et de Sundar Pichai, PDG de Google, souligne l’importance stratégique du sommet.
Ce sommet n’est donc pas seulement un événement diplomatique, mais aussi un forum pour les entreprises de la tech, où des start-ups françaises côtoieront les géants mondiaux de l’IA. L’objectif est clair : montrer que la France et l’Europe sont capables de se positionner au même niveau que ces puissances en matière d’IA, et qu’elles sont prêtes à jouer un rôle central dans la gouvernance mondiale de cette technologie.
Selon l’Elysée, pendant cette semaine de l’IA, la France accueillera des milliers d’acteurs du secteur venus de près de 100 pays et régions, dont 1.500 participants au sommet international organisé au Grand Palais.
Au total, les 109 milliards se décomposent entre l’investissement des Émirats arabes unis dans un centre de données géant (50 milliards), les 20 milliards d’euros du fonds canadien Brookfield Asset Management, un investissement de 10 milliards d’euros réalisé par l’entreprise britannique Fluidstack pour déployer en France le plus grand super calculateur au monde pour l’IA, et neuf autres investissements privés, a détaillé l’Elysée.