COVID – 19: Le célibat est en hausse ou en baisse?
Pendant le confinement une grande partie des couples ne se supportent plus, en raison de facteurs de stress mais aussi de certains modes de vie, “caché “ou à cause du libertinage, même des aventures en dehors du couple, des jardins en dehors de la vie conjugale… etc.
Tous ces moments ont entraîné une destruction entre la vie de famille ou de couple, due à des changements de style de vie mais aussi à l’annulation de certaines rencontres en dehors de la famille ou du couple, entre amants, qui ont conduit à la séparation ou au divorce, selon le statut de chaque couple.
Dans le monde arabe, on voit qu’aujourd’hui, de plus en plus souvent, on trouve parmi la population de ces pays des jeunes de 18 à 40 ans, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme, célibataires, quel que soit leur statut sexuel vis-à-vis d’une personne (hétéro ou faisant partie de la communauté LGBT), une augmentation significative chez les célibataires.
On ne dispose pas de statistiques globales pour l’ensemble des pays, mais partout les chiffres du mariage sont en baisse et le taux de divorce explose.
Selon une étude, le nombre de divorces a fait un bond de 24 % au cours des dernières années, et les tribunaux ont enregistré au cours de la dernière année, 18 000 divorces pour 50 000 contrats de mariage en 2019. Quant aux jeunes, ils sont plus de 2,5 million dans le royaume. La raison de ce célibat ?
Comme nous le voyons aujourd’hui, la religion ou les coutumes traditionnelles n’ont plus d’importance, étant donné le plan de pauvreté mais aussi le manque d’amour; tout ce qui est visible, ce sont des plans de plaisir ou d’aventure pour une nuit ou même pendant les vacances; mais pour le moment nous ne pouvons pas parler de vacances, vue l’épidémie de coronavirus toujours active.
Nous prendrons donc en compte quelques exemples de départs dans le monde musulman, où le taux de divorce était extrêmement alarmant avant la pandémie de Covid-19; mais aussi là où la religion ou le Coran ne sont plus pris en compte, la population devient beaucoup plus laïque.
En Arabie Saoudite, c’est le taux de divorce qui explose, et c’est paradoxalement dans la région de La Mecque et de Médine, les deux villes les plus saintes du globe, que le phénomène est le plus notable.
Entre 2011 et 2012, des sociologues de pays arabes ont mené une enquête pour déterminer exactement pourquoi un jeune reste célibataire, dont la grande majorité sont des femmes célibataires.
Selon une étude d’Ibrahim Al-Juweir, professeur de sociologie à l’université de Riyad, la grande majorité des jeunes préfèrent poursuivre leurs études plutôt que se marier. Et la sociologue Dina Al-Jawda démontre un lien évident entre le travail des femmes et l’âge tardif du mariage. Ibrahim Eïd, ancien professeur de psychologie à l’université d’Aïn Al-Chams au Caire, explique quant à lui que le célibat est un fléau qui frappe tous les pays arabes, à des degrés divers. En Egypte, ils seraient 6 millions d’hommes et 4 millions de femmes de plus de 40 ans à ne pas être mariés. En Algérie, il y aurait plus de 4 millions de femmes et 3 millions d’hommes célibataires. En Jordanie et en Syrie aussi, les chiffres sont élevés, 8 millions d’hommes et 9 millions de femmes. Et encore plus en Irak, où les dures conditions de vie rendent les relations de plus en plus difficiles. Dans les pays du Golfe, tels que le Koweït, Bahreïn et les Emirats, c’est le coût de la dot qui constitue le principal obstacle. Comme en Palestine, au Soudan et en Somalie… Bref, presque tous les pays arabes sont concernés. En Egypte, selon le Pr Eïd, ce sont le chômage et les difficultés des jeunes pour accéder à un logement qui retardent l’âge du mariage.
On estime à quelque 100 millions le nombre de célibataires dans le monde. Et cette tendance devrait aller en s’amplifiant. Du moins, c’est ce que les statistiques laissent entrevoir depuis les années 1960.
L’Institut de la statistique du Québec a noté que depuis les 30 dernières années, les Québécois vivant en couple avaient chuté de façon significative, surtout chez les jeunes. Le pourcentage d’hommes en couple était passé de 63 % en 1981 à 44 % en 2011. Du côté des femmes, elles étaient à 71 % en 1981 et à 59 % en 2011.
Chez les 40 à 44 ans, le pourcentage pour les hommes est passé de 82 % à 69 % et de 77 % à 70 % pour les femmes.
À plus petite échelle, notons que la Ville de Montréal est la championne du célibat avec 36,5 % de célibataires, alors que la moyenne nationale est de 28 %.
En Asie, le nombre de célibataires est passé depuis mars, de 1,5 million à 2,2 millions en raison de divorces survenus après le confinement.
La France compte quasiment 68 millions habitants. Et parmi eux, des études réalisées récemment ont montré que plus d’un tiers des adultes français étaient célibataires ! En chiffre, cela représente près de 18 millions d’âmes solitaires dans le pays.
On estime que près de 40% des célibataires sont des femmes et que 60% des célibataires sont des hommes.
Chez les célibataires masculins, certains le sont suite à un divorce, d’autres à cause du cadre de vie qui ne leur permet pas de rencontrer une femme facilement, ou qu’ils font partie du LGBT.
– Les célibataires de 18-30 ans sont près de 30% (plus d’un jeune sur 4 );
– Les célibataires de 30-50 ans ont tendance à se trouver dans les plus grandes villes de France (environ 50% des célibataires);
– Il faut savoir que 21% des célibataires Français sont en île de France.
D’après le dernier recensement de l’Insee, il y a plus d’hommes que de femmes, en 2015, 36,7% de femmes et 43,6% d’hommes vivaient seuls (en tout cas pour l’état-civil). Un chiffre qui va croissant qui a augmenté de trois points pour les deux catégories depuis 2006.
Selon l’INSEE, en 2004, il y avait 35% de célibataires sur le territoire français, soit près de 18 millions de personnes seules de plus de 18 ans, dont 4 millions en Ile- de- France. Une estimation répartie équitablement entre les hommes et les femmes. Parmi ces personnes : 2,5 millions de veufs, 1,8 million de familles monoparentales, 1,1 million de divorcés et les autres correspondant à l’idée communément admise du célibataire. Cependant, il est très difficile de quantifier réellement le nombre de célibataires. Car le célibat « çà s’en va et çà revient » Le nombre de célibataires en France donné par l’INSEE ne prend en compte que les personnes non mariées. Donc les concubins, les Pacsés, soit tous les couples qui ne sont pas passés devant le maire, représentent des célibataires !L’INSEE établit aussi des statistiques sur les ménages composés d’une seule personne : 7 millions de personnes vivent seules dans leur logement. Mais ça ne donne pas le nombre exact de célibataires car ne sont pas pris en compte les femmes seules avec enfant, les célibataires qui vivent dans leur famille, les SDF, les colocataires, etc.
Top 10 des pays où on trouve le plus de célibataires.
1. La Suède
Si le froid ne te fait pas peur, c’est là-bas qu’il faut aller. 47% de célibataires.
2. La France
35% de célibataires sur le territoire français, soit près de 18 millions de personnes seules.
3. La Grande-Bretagne
34% de personnes seules en Grande-Bretagne.
4. Le Japon
Au Japon, il y a plein de célibataires. 31% de la population.
5. L’Italie
Les Italiens ont une réputation de séducteurs, mais il faut croire que ce n’est pas valable pour tout le monde car, en fait, il y a 29% de célibataires. Un pays où le nombre de divorces a augmenté de plus de 70% en vingt ans.
6. Les États-Unis
28% des Américains sont seuls. À New York et San Francisco, 40% des ménages sont en fait constitués d’une seule personne.
7. Le Canada
Avec 28% de célibataires, le Canada se la joue un peu comme les USA. Et en plus, ce chiffre ne fait qu’augmenter.
8. La Russie
En Russie, il y a 25% de célibataires.
9. L’Afrique du Sud
Ce n’est pas la porte à côté, mais avec 24% de célibataires,
10. Le Kenya
Avec 18% de personnes célibataires, le Kenya fait face à une situation assez préoccupante compte tenu du fait que ce chiffre a tendance à augmenter.
Cette année, nous pourrons assister à une augmentation du nombre de célibataires quel que soit le pays ou la religion en raison des moments critiques vécus au cours de la période du confinement, où chaque famille a vécu des moments de stress, des conjoints battus, des enfants maltraités, des viols vécus dans la famille ou encore des conflits entre couples du fait qu’ils sont restés trop longtemps enfermés dans la maison … etc.