Tout comme le TBC, le club vendéen ont vise, à moyen terme, une accession en Pro B, mais sont été stoppés dans leur élan ce vendredi 12 novembre, fin de série pour Les Sables.
Lors de rencontres récentes, même lors de leurs victoires, TBC a souffert de gros trous d’air. Passagers certes, mais répétitifs : à Lorient, où le score est tombé dans les quatre dernières minutes de 52-69 à 71-75 ; contre Vitré où, en l’espace de deux minutes, les Toulousains ont concédé un 11-0 pour ne s’imposer que d’un point (71-70) ; à Angers, mardi soir, il y a eu un peu de turbulences avant la pause (38-46, 18e ; 47-49, 20e), puis une grosse perturbation en fin de match (75-71, 32e ; 100-79, 40e ).
Ils ont su récupérer même s’ils étaient fragiles, une chance énorme pour TBC qui a trouvé la clé de la victoire.
Les Sablais ont été stoppés dans leur élan le vendredi 12 novembre, face à Toulouse, l’équipe qui a réussi à avoir comme entraîneur cet été, le médaillé d’argent des JO de Sydney, Makan Dioumassi, est arrivé de Rueil pour prendre l’entraînement d’une équipe qui depuis le début de saison brille grâce à un efficace quatuor de joueurs étrangers:
- le Suisse Noah Burrell qui a suivi Dioumassi au départ de Rueil ;
- Le finlandais et international Daniel Polenc qui est arrivé avec un titre autrichien dans ses bagages ;
- le Bulgare, né en Malaisie, Siméon Lepichev, qui connaît la France car il y a été formé notamment à Poitiers et Vichy ;
- et, meilleur pour la fin, l’extrême américain Mykal Riley, 36 ans, champion de France Pro B avec Nanterre (en 2011 – club avec lequel il a remporté deux Coupes d’Europe en 2015 et en 2017), et champion de France Pro A avec Le Mans (2018), qui est le meilleur buteur de l’équipe avec une moyenne de près de 14 points.
L’équipe en grande forme par trois victoires consécutives en novembre était pourtant en position de force face à Toulouse, forcément fragilisée par l’échec subi à Angers.
En effet, les Sablais a pris le meilleur départ (7-0, puis 13-5) mais le réaliste TBC a comblé ce premier écart : 13-13 (8′). Une parité que l’on retrouve lors du deuxième acte (31-31, 19′) même si, en l’espace de quelques séquences de qualité, les Haut-Garonnais, à 26-18, semblaient en mesure d’inverser la tendance à leur profit.
Avec des possibilités de rotation moindres que chez leurs hôtes, les visiteurs accusent le coup lors du troisième quart-temps : 50-37.
Pourtant, avec l’expérience inhérente, l’avertissement sans frais reçu la semaine dernière de la part de Vitré dans la dernière ligne droite, Toulouse ne peut pas laisser ses adversaires les vaincre à domicile.
A l’image de ce coup de pouce envoyé par Cham (62-46, puis 62-49), les récents vainqueurs de Tarbes Lourdes, Rennes et La Rochelle n’ont pas abdiqué. Mais au contraire, il y a cette force d’Anderson qui réussit. Cette fois, la victoire est remportée sans trembler : 71-58 (38′), puis, pour finir 74-63.
TOULOUSE – LES SABLES : 74-63 (17-18, 19-17, 16-7, 22-21).
Arbitres. MM. Talineau et Niang. 800 spectateurs.
TOULOUSE : Mopsus 5 points, Anderson 23, Gottin, Yao-Delon 7, Thimon 10, Yangué Tankeu 8, Solle 3, Aygalenq 6, Sahraoui (cap) 12), Kouyaté.
LES SABLES : Cham 6 points, Racine 10, Lepichev 4, Burrell 6, Lessort (cap) 4, Dioumassi 3, Dolenc 8, Riley 22, Moellon, Noba.