Last Updated on 27 février 2025 by admin
Art Capital fait son retour au Grand Palais du 19 au 22 février 2025.
Art Capital occupe une place à part : depuis 2006, il réunit quatre salons historiques associatifs – salons des Artistes français (1881), des Artistes indépendants / Art Freedom (1884), Dessin Peinture à l’eau (1951) et Comparaisons (1954).
Les artistes et le public se retrouvent enfin après cinq ans de délocalisation de l’autre côté de la Seine, au Grand Palais éphémère.
L’Art Freedom se pose en observatoire de la diversité pour plus de visibilité des artistes ultramarins. Art Freedom est plus qu’une exposition, c’est la diversité des arts, des cultures, des pratiques et des genres.
Pour cette nouvelle édition, d’Art Capital, la responsable d’Art Freedom, la présidente de l’association couleur Pays, Mélissa Biron, a invité une douzaine d’artistes, dont quatre artistes guadeloupéens, ” J’ai eu un coup de cœur pour leurs œuvres “, explique la présidente, Mélissa Biron.
Luidji Deloumeaux (Guadeloupe), Guylaine Conquet (Guadeloupe), Aswan Diama (Afrique), Pari Ravan (Allemagne), Marcellus Hoedie ( Pays-Bas), Laurence Bourdon (France), Kyoko Sakazaki (Japon), Lahens Iris Geneviève (Haiti), VP Vasuhan (Sri Lanka), Sarah Ansaldi (Italie), Kyoko Higa (Japon), Reynald Germain (Haiti), Claudia Euzet Hoyau (Guyane), Ali Sabouki (Iran) et James Jchadima (ÉTATS-UNIS), ont exposé leurs œuvres dans ce grand salon à la française de la création d’art contemporain parisien, Art Capital, qui réunit chaque année plus de deux miles artistes internationaux.
3000 artistes venus des quatre coins du monde, avec une attention particulière portée à la richesse de l’art contemporain africain grâce au programme Open Artfrica et Art Freedom.
C’est l’esprit de l’art en toute liberté. “Art Freedom permet des rencontres, des échanges et ça amène des dynamismes par cette diversité. Il faut encourager le travail des artistes pour retracer le patrimoine et ne pas oublier notre identité et de savoir d’où nous venons “, avance Mélissa Biron.
Pour ce retour au Grand Palais, le mornalien Luidgi Deloumeaux avait décidé de créer une toile imposante, vantant aussi les atouts et richesses de l’archipel guadeloupéen.
“Il y a le symbole de la femme qui représente la Caraïbe, le taureau de chez nous qui représente la force et j’ai aussi voulu rendre hommage au héron qu’on a chez nous et qui représente le protecteur de toute cette force et de cette Caraïbe”, décrit-il avec enthousiasme, voulant transmettre un message clair à ceux qui le découvrent.
Cette année, l’événement se distingue par plusieurs nouveautés :
- L’Intelligence Artificielle à l’honneur : Des artistes innovants explorent les frontières entre art et technologie, proposant des œuvres résolument modernes.
- Une diversité culturelle accrue : Des délégations venues de Corée, du Japon, de Chine, d’Amérique Latine et bien d’autres pays enrichissent l’exposition.
- Plus de 3000 artistes exposés : Un record pour cet événement qui confirme son statut de tremplin international.
Depuis sa création, Art Capital s’impose comme un événement incontournable du monde de l’art. Conçu par les artistes et pour les artistes, il offre une plateforme unique pour exposer, échanger et célébrer la diversité culturelle.
Lors de son ouverture, plus de 9000 personnes se sont précipitées pour découvrir les œuvres et rencontrer sans barrières les artistes de tous âge et tous horizon.
Aswan Diama, artiste peintre et styliste
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Aswan Diama est artiste peintre et styliste de mode, elle cultive cette passion et ce talent depuis l’enfance.
Originaire du Mali, elle vit en France depuis son enfance, où elle a adopté et s’est inspirée de deux cultures artistiques afro-occidentales. Ses œuvres résonnent avec une intensité et une originalité qui attirent le regard et captivent l’esprit.
A partir de 2021, elle décide d’exposer ses œuvres dans des galeries d’art en France et à l’international, d’où elle reçoit des titres et des récompenses honorifiques.
En 2024, elle reçoit le Prix du Phœnix à Venise, et l’obtention de ce prix suite à une exposition à 25Hours à Paris, d’où l’opportunité de participer à Art Capital en exposant à Art Freedom.
Marcellus Hoedie, attiré par l’art moderne et traditionnel, il reflète et éveille l’imaginaire
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Marcellus Hoedie, son nom réel Marcel Hoedemaker, est né à Amsterdam, et depuis plusieurs années il est installé en France à Vence, une ville pittoresque au cœur de la banlieue de Nice.
Inspiré par la nature, la tranquillité et la richesse de l’histoire artistique de la région l’aident à créer des œuvres expressives en relation avec la modernité et la tradition. Son art invite à la réflexion et à l’éveil imaginatif.
Il est reconnu pour son style abstrait et figuratif qui contient des couleurs chaudes et intenses, avec du dynamisme, le jeu d’ombre et de lumière, un impressionniste freestyle.
Marcel Hoedemaker a exposé à l’international, tant individuellement que collectivement, en Europe et en Asie : Munich, Amsterdam, Pékin, Istanbul, Bucarest, Tallinn, Vence, Barcelone, Berlin, Monte Carlo, Mannheim, Valbonne, Vallauris, Arnhem, Monaco, et durant cette période au salon Art Capital à Art Freedom.
L’artiste a également remporté trois prix internationaux :
- 1er prix au concours international d’Antibes de St. Pierre en 2011;
- 1er prix au concours international Miramar Croisette à Cannes ;
- 1er prix du concours international de l’environnement à Nice.
Pari Ravan, de médecin et pilote à peintre et sculpteur
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Pari Ravan, est née à Abadan, en Iran, est une artiste peintre sculpteur irano-allemande vivant en France. Elle remporte à 14 ans le premier prix artistique iranien destiné à la jeunesse.
Elle fut l’élève du professeur Sadegpoor à l’Université supérieure des beaux-arts de Téhéran et à l’âge de 17 ans, elle s’installa en Allemagne.
Son parcours scolaire était très riche et diversifié, l’école d’art et d’artisanat de Mayence en parallèle de ses études de médecine, puis participe à des expositions à Cologne ainsi qu’à Berlin où elle est l’élève de Madame Gabriel, la créatrice de chevaux, vers 1970-1971. De 1976 à 1979, elle est l’élève de Baruch Elron, le peintre israélite du surréalisme fantasmatique.
Depuis 27 ans, Pari Ravan, se consacre entièrement à sa passion de peintre et de sculpteur.
Elle a reçu 22 médailles de pays comme le Japon, la Chine, l’Iran, l’Allemagne, la France, Italie, Autriche et États-Unis. Parmi lesquels, en 2007, le prix de l’Aigle de Nice International, puis la médaille d’or de peinture de Cannes en 2008, ainsi que le prix de l’excellence artistique de Kobe au Japon.
Elle a participé à plus de 300 expositions, personnelles ou groupées aux États-Unis, France, Chine, Japon, Italie, Allemagne, Taiwan, Autriche, etc.
Certaines de ses œuvres ont été acquises par la ville d’Overath, la ville de Cologne, la fondation Konrad Adenauer à Sankt Augustin, près de Bonn, la fondation Friedrich-Naumann à Berlin, le musée de Solingen ainsi que la mairie de Cannes en France.
Pari Ravan est référencée sur International Dictionary of Artists (États-Unis), International Contemporary Master of Art (États-Unis), Dizionario Enciclopedico Internazionale d’Arte Moderna e Contemporanea (Italie), ainsi que sur Lexikon der Phantastischen Kuenstle (Autriche).
Au premier regard, on comprend le message contenu dans les tableaux de PARI RAVAN, à travers la perspective de la psychanalyse et de la psychologie, grâce aux études universitaires de psychiatrie effectuées en Allemagne.
Ses peintures racontent des histoires, et les titres choisis avec beaucoup de soin sont des indices pour entrer dans l’histoire. Mais lorsque l’on regarde l’image, la compréhension devient moins évidente, car les histoires restent ouvertes. C’est à l’observateur d’imaginer la fin. Cela nous fait comprendre que : « nous accordons trop d’importance à nous-mêmes par rapport à l’immense univers dans lequel nous vivons. »