“Anges et Cie” : Entre interférences célestes et alchimie contrariée

“Anges et Cie” : Entre interférences célestes et alchimie contrariée

Synopsis : Tout le monde a un ange gardien pour veiller sur lui et l’aider à faire les bons choix. Raphaëlle est l’ange de Paul. Elle possède l’art de faire en sorte que ses “clients” réussissent en tout point dans la vie. Gabriel est l’ange de Léa. Il a pour seule ambition de créer une romance entre Paul et Léa. Hélas, ça ne rentre pas dans les plans de Raphaëlle…

Ce mardi, 29 avril, au Publicis Cinéma, a eu lieu à 19 heures, la projection en avant-première du film de Vladimir Rodionov, “Anges et Cie”, avec Elodie Fontan, Romain Lancry ou encore Julien Pestel.

Romain Lancry, aujourd’hui ce n’est pas seulement en tant que comédien mais aussi en tant que scénariste que nous le retrouvons dans “Anges et cie”, coécrit avec son comparse de longue date, Vladimir Rodionov.

Bienvenue dans le monde des anges gardiens ! Paul et Léa n’auraient jamais dû se rencontrer. Depuis, ils sont irrésistiblement attirés l’un par l’autre.

Et si votre ange gardien n’était pas là que pour vous protéger… mais pour saboter votre vie amoureuse ?
Leurs anges s’en mêlent ! Raphaëlle, carriériste zélée, et Gabriel, dilettante maladroit, sont en effet contraints de faire équipe pour empêcher cette romance naissante. En cas d’échec ? Pas de pardon : exil éternel sur Terre pour l’un et adieu promotion divine pour l’autre !

Dans l’univers d’Anges et cie”, chacun de nos gestes est dicté, ou pour le moins influencé, par nos anges gardiens. Ce qui interroge sur les notions de destin et de libre arbitre.

Les archanges ont décrété que Paul et Léa n’avaient que 3% de compatibilité, mais c’est ignorer que les coups de foudre et les âmes sœurs existent, et qu’ils échappent à tous les pronostics. On souscrira ou pas à cette théorie. Et si vous n’y croyez pas, vous aurez certainement des haussements de sourcils devant certaines scènes.

Un mélange des genres périlleux qui aurait pu devenir indigeste s’il n’était pas aussi bien dosé. Hélas, l’influence de leur passé de vidéastes se fait également sentir dans la structure du scénario qui prend parfois l’allure d’une succession de sketchs.

Vladimir Rodionov signe une réalisation pleine de fantaisie, coécrite avec Romain Lancry, également présent à l’écran sous les traits de Gabriel. Face à lui, Élodie Fontan incarne une Raphaëlle énergique et autoritaire, dans un duo qui fonctionne à merveille.

Avec une belle distribution de seconds rôles: Julien Pestel, Shirine Boutella, François Berléand, Zabou Breitman ou encore Simon Astier, le film flirte avec l’univers décalé de Bruce tout-puissant, tout en conservant une touche bien française. Une fiction pop, tendre et un peu foldingue.

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