Les nouvelles sanctions américaines feront qu’«exacerber les souffrances» du peuple syrien
“Le racisme est l’un des très anciens sujets et programmes des Nations Unies, mais, malgré les efforts et les mesures qui ont été déployés pendant plusieurs décennies, nous avons assisté aujourd’hui aux atrocités et aux brutalités aux États-Unis à la veille du 20e anniversaire de l’adoption de la Déclaration de Durban et de la Journée de l’Afrique. Cela démontre que la lutte contre le racisme doit entrer dans une nouvelle ère, de sorte que nous verrions en fin de compte un jour où les gens ne sont pas victimes du racisme partout dans le monde”, a-t-il ajouté.
Dans une déclaration de mardi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Seyyed Abbas Mousavi a déploré la décision du secrétaire général de l’ONU de retirer la coalition menée par l’Arabie saoudite d’une liste noire de ceux qui violent les droits de l’enfant.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran a fustigé l’ONU pour ses deux poids, deux mesures en matière de droits de l’homme après la décision du chef de l’ONU de retirer la coalition militaire menée par l’Arabie saoudite au Yémen d’une liste de contrevenants aux droits de l’enfant.
Les Etats-Unis ont annoncé mercredi des dizaines de sanctions destinées, selon Washington, à priver de ressources le président syrien Bachar el-Assad et ses soutiens dans l’espoir de faire cesser «la guerre inutile et brutale» en Syrie.
Selon le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, «quiconque fera affaire avec le régime Assad, et où qu’il se trouve dans le monde, s’expose à des restrictions de voyage et à des sanctions financières».
L’Iran «n’a aucun respect pour ce genre de sanctions cruelles, unilatérales, et agressives et considère qu’il s’agit de terrorisme économique contre le peuple syrien», déclare M. Moussavi dans un communiqué.
Ces sanctions sont «contraires au droit international et aux valeurs humaines» et ne feront qu'”exacerber les souffrances du peuple syrien, ajoute le porte-parole, promettant que Téhéran maintiendra ses liens économiques avec Damas.
L’Iran, visé par l’arsenal de sanctions extraterritoriales le plus lourd jamais mis au point par les Etats-Unis, est avec la Russie l’un des principaux alliés du gouvernement de Damas dans la guerre qui ravage la Syrie depuis 2011.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a condamné l’expansion des sanctions de l’Union européenne et des États-Unis contre Damas, affirmant que de telles sanctions ne viseront que le peuple syrien.
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