Ana Moura, la voix du fado
Ana Moura, la voix du fado
C’est la musique emblématique de tout un peuple ; celle qui vient de l’âme et qui vous attrape par l’émotion qu’elle envoie. Cette musique, c’est le fado, des chants populaires portugais aux résonances mélancoliques qui vous parlent d’histoires sentimentales, de passion, de séparation, de chagrin. En résumé, de la vie et de destin.
Ce « fatum » c’est celui d’Ana Moura. Belle, sensuelle et charismatique, elle est aujourd’hui incontestablement l’une des plus belles voix de cet art mineur universel. L’ancienne chanteuse de rock par la suavité de son grain déployé, a su transcender les amours passées en les actualisant et en bousculant quelque peu les codes du fado. Les Rolling Stones n’y sont pas restés indifférents. Devenu l’un de ses grands fans, le leader du groupe, Mick Jagger, l’a invitée à le rejoindre sur la scène de l’Alvalade XXI Stadium pour chanter avec lui « No expectations ». Prince, The King of Funk, lui a également demandé de venir le rejoindre lors de l’un de ses concerts à Lisbonne.
Le succès d’Ana Moura n’est donc plus a démontré. La native de Santarém a su s’imposer. Ses tournées internationales se jouent à guichets fermés. Diaspora portugaise ou pas, elle est plébiscitée à travers le monde et soulève sans cesse l’engouement d’un large public ; des admirateurs qui auront le plaisir de la voir et de l’entendre lors de son concert unique que la diva va donner à Paris sur la scène du Grand Rex le 1er février prochain.
Ana Moura, en tournée dans toute la France (Paris le Grand Rex le 1er février 2020 à 20h30 –Réservations : 01 45 08 93 89 www.legrandrex.com, , Bordeaux théâtre Fémina le 21 février, Clermont Ferrand Coopérative de Mai le 22 février, Caluire au Radiant le 23 février) et également à Bruxelles le 8 février et au Luxembourg le 9 février.
Visuels : (C) Frederico Martins
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