Non à la fermeture des Eglises en Algérie
Entre 150 et 200 personnes s’étaient rassemblées jeudi 24 octobre devant l’ambassade d’Algérie à Paris Rue de Lisbonne à l’image d’autres villes en France comme Lyon, Marseille, Strasbourg ou Metz. Ces chrétiens et autres sympathisants ont répondu à l’appel de l’Union des Nord-Africains Chrétiens de France (UNACF) présidée par le pasteur Saïd Oujibou.
Tous veulent faire entendre leurs voix après la fermeture de la plus grande église protestante d’Algérie, le 15 octobre dernier à Tizi Ouzou. C’est la 13 ème depuis le début de l’année.
La raison invoquée par les autorités : l’absence d’autorisation pour exercer.
Selon l’organisation évangélique « Portes Ouvertes », l’administration algérienne hésite à donner ces autorisations violant ainsi l’article 42 de la Constitution du pays qui garantit «la liberté de conscience» «la liberté d’opinion» ainsi que la liberté d’exercice du culte».
Parmi les slogans on pouvait lire :« Ils prient pour vous, pourquoi les persécuter ? », « Non aux fermetures injustes des églises », « Liberté de religions pour nos frères algériens ! ».
Plusieurs pasteurs et fidèles se sont succédés au micro pour apporter un témoignage sur la condition de ces chrétiens. Leur seule revendication aujourd’hui est de pouvoir pratiquer leur foi librement, dans un lieu de culte ouvert à tous.