Incroyablement, l’un des espoirs du Stade Toulousain et ceux du Racing 92, a été le théâtre d’un festival offensif hors du commun.
Ce dimanche, il y avait le match au sommet de la poule 2 du championnat Espoirs Élite. Initialement prévue le week-end de Pâques, cette rencontre mettait en effet aux prises les deux leaders de la poule.
Dans ce match, pas moins de dix-sept essais ont été inscrits par les deux formations, dont douze par les « Rouge et Noir », et cinq par les Franciliens.
Intenables, les Toulousains de Theo Idjellidaine, Romain Riguet et Theo Ntamack menaient déjà 40-0 à la mi-temps. Avant que la seconde période ne soit plus équilibrée, mais pas moins enflammée.
C’est ce qu’on appelle un choc de titans ! Tant attendue, la rencontre Espoirs entre le Stade Toulousain et le Racing 92, les deux premiers de leur poule s’est conclue par un score à peine croyable : 80-35!
A domicile, le Stade Toulousain (1er, 61 points), au sortir d’une victoire in extremis face à l’UBB (31-30), souhaitait poursuivre sur son impressionnante série: 14 matchs, 13 victoires (dont 8 assorties de bonus offensif) pour une seule défaite.
C’est le temps qu’il aura fallu au Stade Toulousain pour faire comprendre à son adversaire du jour que le match aller ne serait vite qu’un lointain souvenir. Face au fort vent, les Stadistes donnaient le coup d’envoi. Lacointa faisait immédiatement payer la note au réceptionneur.
Ballon récupéré, écarté et exploité par le trois quart centre Riguet qui, d’un maitre coup de pied, alertait son ailier Epée. L’admirable Nelson reprenait de volée et pointait dans le coin gauche (5-0, 1ère). Quelques minutes plus tard, les avants se mettaient à leur tour en ordre de marche: suite à une mêlée à cinq mètres et un départ de Ntamack, Ibanez il relayait avant que le talonneur Cramont ne marque le deuxième essai des siens. Riguet transformait (12-0, 7ème).
Les Franciliens sortaient un peu de leur apathie et obtenaient une pénalité aux 40, mais l’ouvreur Spring ratait la cible (11è). Avec l’appui du vent, les Ciel et Blanc renvoyaient les locaux loin dans leur camp, mais en contrepartie offraient également de nombreux ballons de relance. Sur l’un d’eux, Ntamack trouvait Riguet à hauteur avant que la charnière Retière – Idjellidaine ne combine dans les petits espaces pour envoyer le troisième ligne Hebert entre les perches : 19-0 avec les deux points supplémentaires de Riguet (15è). Pour ne rien arranger aux affaires des visiteurs, le troisième ligne Tresse écopait d’un carton pour avoir effondré un maul prometteur (18è). Dans la foulée, les avants toulousains remettaient le couvert et, après un pilonnage en règle, c’est le deuxième ligne Hamonou qui passait la ligne pour un quatrième essai en vingt minutes seulement (26-0) !
Le ballon était contré par un défenseur, mais l’ailier toulousain récupérait le cuir après rebond pour inscrire un doublé. Riguet transformait à nouveau (33-0, 25è). Peu avant la demi-heure, c’était au tour de Cramont de réaliser un doublé après un bon travail du paquet d’avants sur une cocotte d’école (40-0, 29è).
Intenables, les Toulousains de Theo Idjellidaine, Romain Riguet et Theo Ntamack menaient déjà 40-0 à la mi-temps. Avant que la seconde période ne soit plus équilibrée, mais pas moins enflammée.
Même si la fin de ce premier acte était plus équilibrée, c’était bel et bien le Stade Toulousain qui plaçait la dernière banderille : contre en touche, progression de Lacointa sur l’aile droite, retour plein axe où le nouvel entrant Ausset perçait avant que Retière et Idjellidaine ne réussissent un nouveau numéro de duettistes pour envoyer Epée signer un triplé (45-0, 40è + 4).
La bonne dynamique se maintenait : le Racing 92 dominait, Toulouse défendait et répétait les fautes. Vignolles écopait d’ailleurs d’un carton blanc (54ème), laissant ses coéquipiers à 13. Les franciliens doublaient la mise quand, bien mis dans l’intervalle par Lindor sur la ligne des 22, Tresse s’arrachait et passait la ligne. Spring rajoutait deux points (52-14, 58è). Si euphorie il aurait pu y avoir, elle était de courte durée puisque dans la foulée, Auriac profitait d’un nouvel excellent travail de ses coéquipiers, aux premiers desquels Epée et Ausset, pour faire gonfler la note (59-14, 60è).
Chez les Toulousains, après Gruttadoria et Riguet, c’es l’inévitable Epée qui mettait un terme au déferlement toulousain grâce à une longue course sur son aile gauche, signant par-là même un quadruplé personnel (75è). Au final, le Stade Toulousain remportait largement ce duel face à son dauphin sur le score de 80 à 35 !