Luis Mariano : « Le Rossignol » à la voix d’or

Luis Mariano : « Le Rossignol » à la voix d’or

Luis Mariano : « Le Rossignol » à la voix d’or 

Il était originaire d’Irun dans le pays Basque. Arcangues, situé en pleine campagne aux portes de Biarritz, Bayonne et Saint-Jean-de-Luz était son havre de paix. Mariano Eusebio Gonzalez y Garcia, plus connu sous le nom de Luis Mariano a été l’archétype même du chanteur d’opérette, alors qu’il se prédestinait à devenir architecte ou décorateur. Merci à Jeanine Micheau qui lui a permis de rencontrer Miguel Fontecha, le grand ténor basque. C’est lui qui lui apprend la technique du « Bel Canto ». De petits spectacles en petites apparitions dans « L’escalier sans fin » dans lequel il interprète « Seul avec toi », une chanson au texte écrit par Loulou Gasté, le mari de Line Renaud, le voilà lancé. Le succès sourit à sa voix d’exception. Il triomphe partout.  À la scène comme au cinéma, il devient « le prince de l’opérette ». La légende Marianiste est née. Le compositeur Francis Lopez ne s’y trompera pas en faisant de lui sa tête d’affiche et son fidèle complice dans de nombreuses opérettes (“La Belle de Cadix”, “Andalousie”, “Le Chanteur de Mexico”, “Le secret de Marco Polo”, “Visa pour l’amour”, “Le Prince de Madrid” et “ La caravelle d’or”).

Pendant un quart de siècle, l’interprète aux 30 millions d’albums vendus a déchaîné l’enthousiasme du public français. Il n’y a pas que “La belle de Cadix” qui avait des yeux de velours.Le charme du chanteur a également opéré. Le 14 juillet prochain, cela fera 50 ans que le ténor lyrique le plus populaire nous a quittés, emporté brutalement par une hémorragie cérébrale entraînée par une hépatite virale mal soignée ; un jour de fête nationale symbolisant aussi la perte d’un artiste à la trop brève carrière, bien qu’exemplaire.

Aussi, pour célébrer ce jubilé, sort un coffret collector de 5 CD regroupant un répertoire d’une centaine de ses plus grands airs d’opérette aux refrains colorés, qui ne pourra que ravir ses milliers d’admirateurs qui continuent à se rendre sur sa tombe au cimetière d’Arcangues et à la fleurir. Un feu d’artifice en guise d’hommage à un mythe.Un devoir de mémoire collective.

Visuels : (C) DR/Service de presse

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