La Fondation Mustela s’engage auprès des professionnels  de la petite enfance

La Fondation Mustela s’engage auprès des professionnels de la petite enfance

La Fondation Mustela s’engage auprès des professionnels de la petite enfance

Depuis 1982, la Fondation Mustela s’engage pour améliorer la qualité de vie des enfants et des familles, partout dans le monde.

Présente dans les moments importants dans la vie des familles, la Fondation met à leur disposition des guides d’information et des supports ludiques (quiz, jeux, vidéos interactives….) sur des thèmes comme la grossesse, l’accouchement, le retour à la maison, la prévention contre les accidents domestiques ou le sommeil de l’enfant. Des professionnels de l’enfance (puéricultrices, psychologues, sages-femmes ou pédiatres…) permettent de garantir la véracité des informations.

Soutenue par la Fondation de France dès sa création en 1982, la Fondation Mustela soutient la recherche et les professionnels de l’enfance depuis 37 ans en décernant chaque année des bourses en psychologie, psychiatrie, pédiatrie, neurologie, sociologie ou histoire. Elle a accordé 180 Bourses et Prix, dont le Prix de Maïeutique qui marque son engagement auprès des sages-femmes en France et en Europe, ou le Prix annuel de Pédiatrie Sociale qui récompense des projets menés au bénéfice d’enfants et leur famille.

Des projets ont aussi été défendu à l’étranger parmi lesquels, l’accompagnement des mères en difficulté socio-économique au Portugal ou la rénovation d’un centre de jeunesse en Turquie à Istanbul. En France, la Fondation a permis le financement de Paro, un robot thérapeutique sous la forme d’un phoque en peluche, pour lutter contre la douleur et réduire l’anxiété des enfants soignés dans un service pédiatrique hospitalier. Elle vient aussi en aide aux populations en situation d’urgence. En 2017, elle a soutenu la Croix Rouge péruvienne, en faveur de familles sinistrées après les inondations du mois de mars dans le nord du pays, et a permis la diffusion de 20 000 supports de prévention en France la même année. Elle marque sa présence aux 4 coins du monde dans une quinzaine de pays (France, Belgique, Italie, Espagne, Portugal, Pologne, Turquie, Japon, Burkina Fasso, Népal, Haiti, Mozambique, Liban, Pérou).

A l’occasion de la soirée organisée le 28 novembre dernier, 3 Bourses de Recherche ont été attribuées pour une valeur totale 12 000 euros, tout comme 2 Prix de Recherche-Action pour une valeur totale de  11 000 euros,  1 Prix de Pédiatrie Sociale de 10 000 euros, 2 Bourses de Maieutique en France pour une valeur totale de 10 000 euros et 5 Bourses deMaieutique en Europe.

Cette année, le pédiatre Olivier Fresco, ancien chef de service adjoint de la maternité Notre-Dame de Bon Secours, actuellement à la maternité Ste Félicité, a rejoint le comité scientifique du Prix de Pédiatrie Sociale.

L’an dernier, 2 nouveaux membres ont intégré le comité Maieutique: Clémence Schantz, spécialiste de la santé maternelle et reproductive dans les pays du Sud et chercheuse en socio-démographie au centre population et développement (Université Paris Descartes/IRD); et Anne Chantry, enseignante à l’école des sages-femmes de Baudelocque (Université Paris Descartes) et chercheuse en santé publique à l’INSERM.

L’édition 2019 a récompensé des projets de recherche issus des sciences sociales, histoire et sociologie. Un artiste paysager et des designers-concepters étaient associés à 2 projets de Recherche-Action..

Le palmarès complet ci-dessous par catégories:

SOUTIEN A LA RECHERCHE UNIVERSITAIRE POUR L’ENFANT

  • Bourse 1 dotée de 4 000 euros décernée à Victoria Chantseva pour La propreté, un apprentissage variable selon les lieux. Basée sur 3 contextes nationaux différents (Russie, Norvège et France) et 2 variables principales, la propreté de l’enfant de 3 ans et la présence de politiques publiques en faveur d’une répartition égalitaire des  tâches entre femmes et hommes.
  • Bourse 2 dotée de 4 000 euros décernée à Elsa Neuville pour Modes de Garde: 1970, décennie fondatrice. La recherche porte sur la période 1968 (création de la première “crèche sauvage” à la Sorbonne et 1981 (première circulaire ministérielle appelant les préfets  soutenir les projets de crèches portés par les parents).
  • Bourse 3 dotée de 4 000 euros décernée à Anais Ogrizek pour Maternité en prison: évaluation des dispositifs. La lauréate réalise actuellement à Pais V, une thèse portant “La pérénité en milieu carcéral: le lien mère-enfant. Des entretiens seront réalisées auprès d’une trentaine de femmes (50% enceintes et 50% ayant déjà accouché).

LES PRIX RECHERCHE-ACTION

  • Prix 1 doté de 5 000 euros décerné à Marion Voillot pour Le “numérique tangible”, un atout pour le développement de l’enfant? Le thème du projet est intitulé “Le corps au coeur de l’apprentissage grâce au numérique.Exploration d’un nouveau paradigme pour l’éducation à la petite enfance”.  Cette thèse interdisciplinaire (CRI/Ircam/Ensci) réunit une doctorante en sciences cognitives, un designer/développeur, une interne en pédiatrie, une psychomotricienne et une designer textile-électronique.
  • Prix 2 doté de 6 000 euros décerné à Maya Gratier pour “Un jardin d’émerveille en Seine St Denis”. La thématique du prix  “Eveil des Sens” a pour intitulé “Exploration du monde naturel et social dans un jardin propice à la curiosité des bébés: observations comparées dans le jardin d’émerveille et en crèche”. D’autres personnes ont collaboré au projet: une autre chercheuse, 4 maitres de conférences, des spécialistes du développement de la communication préverbale chez le bébé, une éducatrice de jeunes enfants et Vincent Vergone, plasticien-metteur en scène et père du jardin d’émerveille installé dans le parc forestier de la Poudrerie  (93) inauguré en juin 2016. Ce jardin a accueilli près de 2 700 personnes dont 1 537 enfants âgés entre 6 mois et 3 ans.

LES BOURSES DE RECHERCHE EN MAIEUTIQUE

  • Bourse France 1 dotée de 5 000 euros décernée à Anne-Sophie Pollet pour “Les sages-femmes face aux discours sur le risque”. La thèse est basée “La grossesse et ses risques, une sociologie de la transformation des pratiques en maieutique en France”. Elle met en évidence la surveillance biomédicale, identique chez toutes les femmes; et les conduites à risque (alcool, drogue, tabac…)
  • Bourse France 2 dotée de 5 000 euros décernée Aurélie Racioppi pour “Les négociations soignant-soignée sur le diabète gestationnel”. La thèse en sociologie de  la santé préparée sur le thème “Les interruptions de suivi dans la prise en charge du diabète gestationnel: approche sociologique”.
  • Premier Prix décerné à Nihal Ozkan (Turquie) pour ” Lait maternel; nourrissons prématurés. Le projet vise à comparer la composition du lait maternel de femmes ayant adopté des bébés de moins de 6 mois à celle du lait maternel de femmes ayant accouché.
  • Deuxième Prix décerné à Zeynep Yurdakul (Turquie) pour “Lait maternel; nourrissons prématurés.” Le projet vise au développement d’une échelle de préparation des nourrissons prématurés à l’alimentation par voie orale.
  • Troisième Prix décerné à Vildan Cirik (Turquie) pour  “Lait maternel; nourrissons prématurés”. L’étude intitulée “Effet du lait maternel, de l’emmaillotage et  de la position foetale sur la réduction des douleurs provoquées par l’insertion de sondes oro-gastriques chez les nouveaux-nés prématurés.

La totalité de la dotation des prix concernant la Turquie s’élève à 3 850 euros.

  • Bourse Belgique dotée de 8 000 euros décernée à Evi Geuten pour  “Breastfeeding  MOM@Work“.  La bourse contribuera à la mise en place de mesures de soutien axés sur la pratique et fondées sur des preuves pour familiariser employés et employeurs avec la stimulation  dotée de 4 630 euro et l’allaitement sur les lieux de travail.
  • Bourse Espagne dotée de 4 630 euros décernée à Ainoa Biurrun Garrido pour un questionnaire pluridimensionnel d’évaluation du vécu de l’accouchement par la mère, qu’il soit par voie basse ou par césarienne.

PRIX DE LA PEDIATRIE SOCIALE

Doté de 10 000 euros, il a été décerné à Flora Blangis pour “Maltraitance infantile: Pour une prise en charge plus efficace”. Le projet développé avec le CHU de Nantes, l’hôpital     Necker-Enfants malades, ainsi que des chercheurs et professionnels socio-éducatifs, est consacré à l’étude des retards diagnostiques de la maltraitance physique du jeune enfant.

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