Exposition : Les Contes Etranges de Niels Hansen Jacobsen, un Danois à Paris

Exposition : Les Contes Etranges de Niels Hansen Jacobsen, un Danois à Paris

Last Updated on 18 mars 2020 by admin

Exposition : Les Contes Etranges de Niels Hansen Jacobsen, un Danois à Paris

C’est à Paris la capitale des arts, que s’installe en 1892 pour une durée de dix ans le sculpteur et céramiste néoclassique Danois, Niels Hansen Jacobsen (1861-1941). Fils d’agriculteur il se forme à l’Académie Royale des beaux-arts de Copenhague où il se fait remarquer par son talent. Une bourse de voyage lui est attribuée et le conduit de l’Allemagne à l’Italie puis à Paris.

L’artiste sculpteur et céramiste emménage au 65 boulevard Arago, pour rejoindre une communauté de sculpteurs Nordiques et Nord-Américains dans un pavillon entouré d’un jardin, relique de l’exposition universelle de 1878. De nos jours cette cité d’artistes est « la Cité Fleurie » qui est toujours réservée aux artistes.

En s’émancipant du réel, Niels Hansen Jacobsen, affirme une vocation ornementale de l’art. Il manifeste un courant artistique novateur qui s’inspire du folklore Scandinave et de la mythologie Nordique. L’exposition couple le symbolisme, à son contraire le diabolisme, qui unit l’esprit au monde. Parmi les représentations des œuvres des contes étranges présentés autour de l’exposition nous découvrons :

– la Petite Sirène en céramique organique, d’après le conte de l’écrivain Hans Christian Andersen, qui « au matin de ses noces, la petite sirène sent son cœur se briser, son corps se dissoudre en écume. Mais en vertu des souffrances traversées, la fille des mers échappe au néant et se hausse jusqu’au monde immatériel des filles de l’air »…

– le Troll, qui flaire la chair de Chrétiens. Figure du folklore Scandinave issu de la forêt des origines, avec une queue, des cornes, des serres en en forme de pinces à trois doigts.

– la Méduse, un sujet mythologique reproduit en marteau de porte monté sur charnière. Il imagine Persée qui tranche la tête maléfique de la Gorgone mortelle et tient les cheveux en forme de serpents.

– la part de l’ombre, de l’iconographie Germanique. Insaisissable par nature, la mort est à l’œuvre dans cette apparition aux orbites profondes.

– la mort et la mère, le féminin où on peut sombrer. Du mouvement giratoire de la mort à la fluidité de la robe et des cheveux flottants.

– l’alchimie de la céramique, émaux luisants ou mats aux coulures et surépaisseurs.

– le grés émaillé, qui permet de retrouver le geste créateur du modelage.

Niels Hansen Jacobsen est retourné vivre au Danemark sa terre natale en 1902.

Exposition à découvrir jusqu’au 31 mai 2020.

Musée Bourdelle

18 rue Antoine Bourdelle

75015 Paris

http://www.bourdelle.paris.fr/fr

Ouvert de 10h à 18h du mardi au dimanche, fermeture le lundi et certains jours fériés.

Métro Montparnasse-Bienvenüe (sortie 2)

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