232ème Edition ART CAPITAL: Une évolution au fil des siècles et un pilier de la vie artistique

232ème Edition ART CAPITAL: Une évolution au fil des siècles et un pilier de la vie artistique

Avec plus de trois siècles d’existence le salon a célébré sa spectaculaire 232ème édition au Grand Palais Ephémère avec un taux de participation de 55% de femmes, parmi les artistes qui ont exposé cette année.

La première édition débuta en 1667 au milieu du XVIIe siècle, organisée par l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture, en présence de la cour royale et de nobles au Louvre. Dès lors, elle devint l’événement majeur de l’année, apportant l’avenir à la scène artistique dans toute sa diversité.

La Société des Artistes Français, héritière directe de ce Salon créé par Colbert pour le Roi, a traversé toutes les époques : royauté, empires, révolutions, guerres, entraînant dans son sillage les plus grands noms d’artistes qui ont marqué ces derniers siècles: Delacroix, Ingres, Manet, Rodin, Claudel, Bartholdi, Dufy, Picabia entre autres, ect.

La Société des ARTISTES FRANÇAIS ouverte à tous, artistes français et étrangers, a reçu prés de 1000 candidatures pour exposer sur l’édition 2022. Le jury, régulièrement renouvelé, a sélectionné plus de 650 artistes internationaux et a distribue des médailles et des prix privés.

Les 4 salons dans un lieu prestigieux

ART CAPITAL s’est imposé sur la scène artistique française comme une manifestation majeure et demeure le plus grand rassemblement d’artistes en France.

Les 4 Salons emblématiques proposent aux visiteurs qu’ils soient acteurs du monde de l’art, galeristes, collectionneurs, professionnels ou grand public un parcours dans l’art d’aujourd’hui, une rencontre avec les artistes et leurs créations, une promenade au cœur de la création actuelle.

Cet événement unique en son genre offre une vitrine exceptionnelle et la plus complète possible de la production artistique d’aujourd’hui, par la liberté, la tolérance, l’authenticité, le dynamisme et la didactique du savoir-faire.

Art Capital est né en 2006 de la volonté des salons dits « historiques du Grand Palais » et du Ministère de la Culture, dirigé par le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres.
Chaque année, Art Capital réunit : peintres, dessinateurs, sculpteurs, graveurs, plasticiens, photographes, architectes de tous horizons, talents confirmés comme talents en devenir.

Dans la tradition historique des salons artistiques, 4 Salons réunis depuis 15 ans dans ART CAPITAL:
– Salon des Artistes Français;
– Salon Dessin & Peinture à l’Eau;
– Salon des Artistes Indépendants;
– Salon Comparaisons.

Le Salon Comparaisons est créé en 1956, lorsqu’une opposition virulente entre figuration et abstraction amène une tension stérile dans la communauté des artistes, créant une tendance tolérante, chacun d’eux étant présenté en groupe. Et la confrontation devint sereine, fraternelle même.

Le Salon est aujourd’hui fidèle à ce passé prestigieux. Ses références servent d’aiguillon au comité, dans le choix des artistes à inviter et des sensibilités à mettre en avant.

Le Salon des Indépendants regroupe des artistes de tous profils : Peintres, sculpteurs, photographes, infographistes, confirmés ou non, intéressés par un Salon internationalement reconnu.

De plus, tous les grands noms de l’art y ont exposé depuis la fin du 19ème siècle, mais  il ouvre également ses portes aux artistes débutants qui souhaitent recueillir l’avis du public et tenter ainsi leur chance dans le métier de la création.

Créé en 1949, le salon Dessin Peinture à l’Eau est l’un des quatre salons dit « historiques », aujourd’hui réunis au sein du salon Art Capital. Un collectif d’artistes de renom comme Masson ou Villon, le salon du dessin et de la peinture à l’eau font partie des salons historiques du Grand Palais. Les plus grands artistes y ont exposé (Dufy, Derain, Zao Wou Ki ).

Art Capital rend hommage à Camille Claudel

Cette année sur les 2000 artistes présents au salon, 55% sont des femmes, la Société des Artistes Français en collaboration avec le musée Camille Claudel et la Rmn-GP ont décidé de rendre un hommage à l’artiste qui a exposé de 1883 à 1889, en 1903 et 1905 au salon.

Elle vivait à Nogent sur Seine avec sa famille lorsque, encore adolescente, elle affirme sa vocation d’artiste.
Avant-gardiste et impétueux, l’art de la sculpture de Camille Claudel, à la fois réaliste et expressionniste, s’apparente à l’art nouveau par son utilisation savante des courbes et des méandres.

Les œuvres s’intègrent dans un parcours regroupant à 45 sculptures, qui proposent une immersion dans la sculpture française de 1880 à 1914.

Camille Claudel est aujourd’hui perçue une l’héroïne  dramatique d’une histoire emblématique de la condition féminine du XXéme siècle. Vue comme une artiste de premier plan au langage universel qui ouvre des portes entre le naturalisme et le symbolisme, le courant néo-florentin et l’art nouveau.

En 2017 est créé le musée Camille Claudel à Nogent sur Seine, la commune où elle a passé une partie de sa jeunesse.
En 1913-1914, elle est internée à la maison de santé spéciale de Ville-Evrard, puis à l’asile public d’aliénés de Montdevergues, prés d’Avignon et dédéde le 19 octobre à Montdevergues.

Antoine Debriva et ses figurines donnent la vision de la société à sa création

Antoine Debriva, est un artiste peintre et plasticien à part entière, partageant sa créativité avec beaucoup d’humilité et un léger sens de l’humour.

Tout a commencé en 2015, alors qu’il était en vacances, où il s’occupait de mirabelles et découvrait au fur et à mesure les noyaux, lui donnant l’idée de créer son projet “Mille Bouilles” qu’il dépose à l’INPI. Pour réaliser ses oeuvres, il utilise l’aquarelle, l’acrylique et aujourd’hui la peinture à l’huile.

En 2020 il expose au Salon des Indépendants, à l’occasion de l’événement Art Capital, son tableau ” Femme de têtes” sur un thème qui lui est cher “Mille Bouilles” , des visages ou figurines peints sur des noyaux de fruits ou des graviers puis intégrés aux peintures. 

Cette année Antoine Debriva est de retour au Grand Palais Ephémère, au Salon des Indépendants d’Art Capital. L’intérêt du public pour ses oeuvres est grandissant, c’est également une source d’inspiration sur sa création personnalisée.

Il reste sur son thème “Mille Bouilles” avec une nouvelle œuvre “Grand tourisme”, dont l’inspiration est née de l’histoire du covoiturage de la période de confinement.

Antoine Debriva, aime jouer avec les sujets, en choisir leur volume et la matière, la source d’imagination et la créatiivité. Ses tableaux doivent avoir une raison réelle et un minimum d’âme.

Jacqueline D. Béchaud oriente son travail vers des sujets quotidiens

Jacqueline D. Béchaud est professeur d’arts plastiques à Paris, il a tenu des expositions en Chine, beaucoup à Paris, à Londres, au Maroc, à Séoul.

Après son exposition au Grand Palais Ephémère, Art Capital, Salon des Indépendants, l’artiste propose bientôt, une superbe exposition au Patronage laïque Jules Vallès à Paris du 28 mars au 22 avril.

Voyager c’est une rencontre entre soi et le monde

Cette artiste professionnelle présente ses travaux classiques ou contemporains, du dessin au collage. Ses travaux recomposent les fragments qu’elle rapporte de ses voyages pour aboutir à des oeuvres intemporelles. « Dans son travail, tout se mêle, le quotidien, l’archéologique, l’architectural, l’ écologique… », l’art abstrait avec des collages étonnants de plusieurs matières, papier, photo, peintures, etc, travaillés par degrés, par strates.

S’adapter au sujet pour le rendre plus fort

L’oeuvre est un condensé de visions, de cultures, d’ambiances, d’imaginaire pour retrouver des sensations vécues. C’est un mélange de souvenirs que l’artiste tente de comprendre, de saisir, « pour annexer le tout en étant respectueux de l’étrangeté et de la différence du monde ».

Cette démarche de recomposition est une quête de sensation globale, intégrant les dessins, les images et les notes, créant un rappel visuel en fixant des éléments fugitifs pour retrouver des émotions des lieux.

Sa dernier oeuvre exposée à ART Capital, est un décor graphique imaginaire fait de matériaux de récupération, de tubes en carton, de centre de rouleaux de papier, devenus supports de graphismes d’inspiration aborigène, présentés en rideaux ou en installation.

Les couleurs qu’elle manie avec virtuosité sont simplement remarquables.

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